Ce dimanche à Manama les relations entre Israël et Bahrein vont être ratifiées. Les hommes d’affaires israéliens vont pouvoir découvrir Bahrein et son excellence technologique. Ce pays est très complémentaire d’Israël. A lire…

Selon (1) : « Petite île de 50 kms de long située près de la côte ouest du Golfe persique, et bordée à la fois par l’Arabie Saoudite, l’Iran et le Qatar, l’île du Bahreïn s’impose comme un hub majeur de l’innovation au Moyen-Orient, grâce à la mise en place d’un ensemble de projets et politiques favorables aux entrepreneurs.

En décembre dernier à Dubaï, dans le cadre des  Entreprise Agility Awards, une cérémonie qui se déroule chaque année Emirats Arabes Unis ou en Arabie Saoudite et récompense les innovateurs du secteur de l’industrie de la technologie, le royaume du Bahrain recevait le prix du hub digital de start-ups de l’année. Une reconnaissance qui arrive après la mise en place par le comité de développement économique du Royaume (EDB) de StartUp Bahrain, une initiative qui permet d’assister les jeunes pousses innovantes dans différents secteurs à toutes les étapes de leur création mais aussi de placer l’archipel comme un centre majeur de l’écosystème entrepreneurial.

Comme l’explique la responsable du développement business de EDB, Pakiza AbdulRahman lors de la conférence : “StartUp Bahrain joue un rôle indispensable dans la croissance d’un écosystème favorable aux startups en leur fournissant le soutien nécessaire pour qu’ils fleurissent. Ce projet nous a également permis de positionner le royaume du Bahreïn en tant que place attractive pour les nouvelles entreprises qui veulent se développer dans la région, et sur un marché du Golfe qui représente aujourd’hui mille cinq cent milliards de dollars.

En tant que partie intégrante du plan Vision 2030 saoudien, cette plateforme met l’accent sur la création d’une véritable communauté d’entrepreneurs, en proposant des incubateurs, des accélérateurs mais aussi un ensemble de politiques et de régulations avantageuses comme des coûts réduits de démarrage, des taxes et loyers plus bas que d’autres pays de la région, le support financier de nombreuses entités du gouvernement, mais surtout un accès aux marchés importants de la région (Koweït, EAU, Arabie Saoudite). Un ensemble de conditions qui ont indéniablement permis de placer le Bahreïn sur l’échiquier des startups, sur le plan local comme régional.

Elle est aujourd’hui un réel tremplin pour les jeunes entrepreneurs qui peuvent s’enregistrer facilement en un clic sur l’interface Sijilat, et accueille plus de 120 startups auxquels elle propose un fond public (el Waha) de plus de 100 millions de dollars en partenariat avec la banque central du Bahreïn.

Cap sur les startups du secteur de la fintech

Et pour garder une longueur d’avance dans ce secteur des startups, le Bahreïn se concentre particulièrement sur celui de la Fintech. En 2018, le gouvernement soutient la création de la Bahrain Fintech Bay, un projet qui agit comme incubateur et terrain de jeu pour les jeunes entreprises du secteur, ce qui ne manque pas de rajouter à l’attrait de l’archipel pour les startups du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. 

Cette plateforme permet de construire des ponts entre les entrepreneurs et des experts du secteur dans des domaines divers tels que la blockchain, les cryptomonnaies, la cybersécurité, la finance inclusive, ou encore l’assurance. Elle offre aussi des ateliers pour favoriser les innovations entre partenaires locaux et internationaux ainsi que des espaces de coworking modernes et adaptés aux différents besoin des créateurs d’entreprise.

“Le Bahreïn fut l’un des pays pionniers dans l’adoption de services financiers en ligne, et il y avait un réel engouement de la part de l’industrie et du gouvernement à aller plus loin. Le point clé de la fintech, c’est l’application des technologies émergentes à diverses industries afin d’innover, comme l’alimentaire par exemple. C’est pourquoi nous avons créé Bahrain Fintech Bay à une époque où ce n’était pas aussi fréquent qu’aujourd’hui.” expliquait Khalid Dannish, le président de la Bahrain Fintech bay au micro du podcast de Wamda.

Mais surtout l’île de Bahreïn espère, à travers ses initiatives, capitaliser sur son propre capital humain, ce qu’elle met en avant pour attirer les créateurs d’entreprise. Un pays où le taux de pénétration d’Internet est de 98%, 60% de la population active est âgé de 18 à 25 ans, bilingue à 90%, et comprend les meilleurs résultats scolaires de la région MENA (selon un rapport sur le capital humain de la banque mondiale).

“Nous poussons des initiatives éducatives pour former nos talents localement. Nous avons établi un programme de fintech en partenariat avec l’Université de Georgetown à Washington pour 25 jeunes diplômés de n’importe quelle discipline. Il s’agit d’un cours de six mois comprenant principalement des modules en ligne, deux modules aux Etats-Unis et un stage en entreprise dans les secteurs bancaires, de la finance ou encore de l’ingénierie. Le but est vraiment de créer des interactions et de leur apporter des connaissances de base en finance, orientées entrepreneuriat.”

(1) Source et Copyrights : kawa-news.com

 

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