Matan Vilnai sera l’invité le 2 Aout 2020 de la CCIIF (Tel-Aviv). Matan Vilnai, Président de la Chambre de Commerce Israël-Asie, est un politicien israélien et un ancien major général des Forces de défense israéliennes.
Ancien membre de la Knesset et ministre du gouvernement, il a été nommé ambassadeur en Chine en 2012. Objet de la rencontre : Israël, la Chine et l’Europe. Il intervient dans le cadre du cycle « Meet The Leader » de la CCIIF.
La rencontre (Zoom) sera animée à partir du 13ème étage de la salle de Conférence-Board « d’Industry House » de Tel-Aviv.
Date : le 2 Aout 2020 de 17 heures à 18h15 (Israel Time).
Langue : Hébreu (15 minutes) et Anglais (30 Minutes).
Animation : Dr Daniel Rouach et Dan Catarivas.
Introduction : Général Arik Ramotte de la CCIIF.
Participation aux frais : gratuit.
Ce Zoom event sera enregistré.
Inscription : CCIIF. Mail : daniel@rouach.net et cciif2013@gmail.com
LE PLUS. Dans Les Echos : « Israël, nouveau champ de bataille entre Chinois et Américains ».  Les relations économiques entre Chine et Israël s’accélèrent, notamment dans les domaines de la tech et des infrastructures. Un rapprochement qui n’est pas sans contrarier les Etats-Unis, dont Israël est le principal allié au Proche-Orient ». La rencontre de la CCIIF avec Matan Vilani se déroulera dans ce contexte.

DANS JPOST. Israël vend son savoir-faire éducatif et universitaire à la Chine, qui en retour, participe à des projets d’infrastructure. Les grandes entreprises de travaux publics chinoises ont monté des partenariats avec des entreprises israéliennes et participent à la construction du réseau de tunnels sous la ville de Haïfa, au chemin de fer entre Saint-Jean d’Acre et Karmiel, ainsi qu’au au réaménagement du port d’Ashdod et au métro de Tel-Aviv. Tous ces projets d’envergure impliquent d’énormes financements. La construction d’une ligne de chemin de fer entre Tel-Aviv et Eilat, le projet le plus ambitieux mis en œuvre depuis la création de l’Etat juif, sera mené par des Chinois en association avec des entreprises locales. Une illustration du haut degré de coopération entre les deux pays.Parallèlement, Israël aide la Chine à franchir une étape dans son processus d’évolution économique, en l’aidant à développer sa force de travail en un modèle plus industriel qui ne se limite pas à l’imitation, et en permettant une transition entre une production de masse et une ère post-industrielle.

Des coopérations se sont nouées au niveau éducatif et dans la recherche. L’université chinoise de Tsinghua a signé un contrat en 2014 avec la faculté de Tel-Aviv pour créer un centre de recherche sur l’énergie solaire, hydrologique et sur d’autres technologies liées à l’environnement. L’institut de technologie le Technion à Haïfa va construire un institut du même acabit à Guangdong pour 130 millions de dollars. En avril 2016, Jilin University a conclu un accord similaire avec l’université Ben-Gourion de Beersheva pour créer un centre de recherche dans l’entreprenariat et l’innovation. Et la liste ne s’arrête pas là. East China Normal University a annoncé son projet d’ouvrir en partenariat avec le Technion un projet financé par les Chinois pour se spécialiser dans la neurobiologie, la biomédecine et d’autres domaines.

Israël et la Chine bâtissent ainsi un type de relations qu’aucun des deux pays n’avait pour l’instant expérimenté, et qui illustre les capacités innovatrices d’Israël. Et l’on peut aisément imaginer qu’il ne s’agira bientôt plus que d’une question de temps pour que ce partenariat, basé sur l’éducation, ait une incidence positive sur le conflit du Moyen-Orient. La Chine, l’Inde et le Japon pourraient faire des miracles dans ce domaine, en imposant aux ennemis d’Israël de signer un traité de paix.

© Jerusalem Post Edition Française

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