Les respirateurs artificiels — essentiels pour prendre en charge les patients les plus gravement malades de la COVID-19 — sont très convoités par Israël.

EDITORIAL. Le coronavirus est là . Et Israël n’avait pas prévu un élément clé pour sauver des vies : des respirateurs. Les fabricants de respirateurs artificiels sont actuellement très sollicités par Israël. Il semble que le  niveau d’équipement des israéliens en soins intensifs et réanimation soit faible. Selon un expert : « Israël ne peut pas vraiment faire face aux cas aigus de détresse respiratoire ». Toutes les personnes qui contractent le nouveau coronavirus n’en ont pas besoin, mais dans certains cas, le respirateur artificiel peut sauver des vies.

Selon Les Echos : « Avec la mondialisation de l’épidémie de COVID-19, les usines des principaux fabricants mondiaux de respirateurs tournent à plein régime. Les allemands Draeger et Löwenstein, le suédois Getingue, les américains GE Healthcare et Medtronic et le chinois Mindray sont en effet mobilisés pour servir les services de soins intensifs à l’hôpital et les insuffisants respiratoires chroniques à domicile.  « Nous avons multiplié par deux notre capacité de production depuis plusieurs mois car nous avons d’abord servi le marché chinois, explique Christophe Hentze, directeur général de Löwenstein Medical en France ».

LE PLUS.

La raison pour laquelle des patients ayant contracté le nouveau coronavirus peuvent être intubés, puis branchés à un respirateur artificiel, est que leurs poumons, ankylosés par l’infection, ne peuvent plus respirer par eux-mêmes parce qu’ils sont trop fatigués.

Cette méthode ne s’applique pas à tous les patients atteints de la COVID-19, mais bien à ceux frappés sévèrement par la maladie infectieuse. Leur intubation est parfois temporairement nécessaire pour leur permettre de surmonter le pic de la pneumonie.

Lorsque la ventilation mécanique est nécessaire, les patients sont placés en soins intensifs. Un tube leur inséré dans la gorge pour relier la machine qui respire pour eux à leurs poumons. Afin de ne pas être trop gênés par l’intubation, les patients sont anesthésiés et préservés dans cet état pour un certain temps.

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