En Israël ce qui se passe en France ne laisse personne indifférent. Des manifestations sans cesse et un pouvoir du Président en question…

Dans la foulée de l’utilisation par la Première ministre Élisabeth Borne de l’article 49.3 pour faire passer l’impopulaire réforme des retraites, l’intersyndicale a appelé à plusieurs rassemblements à travers la France ce week-end. Samedi, certains cortèges, à Bordeaux, Nantes ou encore Brest, ont compté plusieurs milliers de personnes. À Paris, des heurts ont éclaté en marge d’une manifestation improvisée dans le quartier de la place d’Italie. Retrouvez ici les développements de la journée.

SELON LES MEDIAS FRANCAIS :

Les opposants à la réforme des retraites mettent à profit le week-end pour exprimer leur colère. Plusieurs rassemblements en région et à Paris ont eu lieu. Des heurts ont parfois éclaté entre manifestants et forces de l’ordre.

Certains cortèges ont compté plusieurs milliers de personnes, comme à Nantes (6 000 selon la police, 15 000 selon les syndicats) ou Brest (entre 5 000 et 8 000), avec quelques tensions. À Bordeaux, un cortège improvisé a réuni 1 900 personnes selon la préfecture, et des face-à-face avec les forces de l’ordre ont eu lieu rue Sainte-Catherine, plus longue rue piétonne d’Europe et très fréquentée en ce samedi après-midi.

À Paris, la place de la Concorde a été placée sous très haute surveillance de centaines de policiers et des canons à eau prépositionnés. À 19 h, la place s’est vidée des centaines de personnes présentes une heure auparavant qui déambulaient sans pancarte ni banderole, rendant impossible de dire s’ils s’agissait de passants ou de manifestants potentiels.

Une manifestation s’est alors improvisée dans le sud de Paris, au départ de la Place d’Italie. Barricades, feux de poubelles et d’abribus, jets de projectiles… Le quartier a été le théâtre de heurts avec la police et de dizaines d’arrestations, en marge de la manifestation. Selon une source policière, 76 personnes ont été arrêtées.

Jeudi 16 mars, devant les députés de l’Assemblée nationale, la Première ministre Élisabeth Borne a choisi de dégainer – pour la onzième fois depuis son arrivée à Matignon – l’article 49.3 de la constitution, engageant ainsi la responsabilité de son gouvernement pour faire passer la réforme controversée des retraites.

Dans la foulée, l’intersyndicale a appelé à une nouvelle journée de mobilisation, la neuvième depuis le début du mouvement de contestation, le jeudi 23 mars.

Deux motions de censure ont été déposées, une « transpartisane » par le groupe centriste Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) et une par le parti d’extrême droite Rassemblement national (RN). Elles seront examinées puis soumises au vote lundi.

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