RADIO J. EN DIRECT. Bonjour Steve,

FACEBOOK. Depuis des années Facebook propose des salaires très élevés en Israël et les startups israéliennes qui recrutent dans le hightech ont bien du mal à suivre.

C’est ainsi que des startups israéliennes se font littéralement dépouiller de leurs meilleurs éléments qui passent chez Facebook sans broncher. Une pénurie de spécialistes du hightech en Israël est réelle. Selon le dernier rapport Human Capital in Tech 2021-2022 du Start-Up Nation Policy Institute et de l’Autorité de l’Innovation israélienne (IIA), environ 32 900 postes sont à pourvoir, dont 21 000 dans le secteur de la high-tech.

Le départ attendu de nombreux ingénieurs de chez Facebook Israël (licenciements lourds), à la suite d’un « dégraissage », va directement influencer toute l’industrie du hightech israélien qui souffre d’une pénurie d’experts.

Le salaire moyen en Israël est de 10 856 NIS brut par mois. Au sommet de la liste de paie de cette liste se trouve l’industrie de l’information et des communications – qui comprend les entreprises de haute technologie – avec un salaire moyen de 22 249 NIS par mois, soit presque le double.

Selon le rapport de l’Autorité de l’innovation, la haute technologie israélienne emploie aujourd’hui plus de 300 000 personnes, soit 8,7% des employés de l’économie. Selon un rapport de l’autorité, cette industrie a besoin de 15 000 employés supplémentaires.

LICENCIEMENTS. Meta, maison mère des réseaux sociaux Facebook et Instagram, va supprimer 10 000 postes de plus, après une première vague de 11 000 licenciements début novembre, a annoncé le PDG du groupe, Mark Zuckerberg. En outre, le géant de Menlo Park (Californie) va faire disparaître de son organigramme 5 000 postes actuellement non occupés et pour lequel il n’y aura pas de recrutement, a indiqué le dirigeant dans un communiqué.

La liste des postes concernés sera dévoilée fin avril et la restructuration sera opérée d’ici la fin de l’année. A l’issue de ces deux vagues, Meta aura amputé ses effectifs de 24%, un changement de braquet brutal pour un groupe qui n’avait jamais lancé de plan social en près de 20 ans d’existence.

Pour Mark Zuckerberg, la décision est justifiée par la nécessité de « faire (de Meta) une meilleure entreprise technologique » et « d’améliorer ses performances financières dans un environnement difficile ». Le co-fondateur de Facebook, qui incarne à lui seul le réseau social, a repris le terme utilisé lors de la présentation des résultats annuels, début février, à savoir que 2023 doit être « l’année de l’efficacité » pour Meta.

Outre les suppressions de postes, l’entreprise va ralentir le rythme de ses embauches, a ajouté Mark Zuckerberg, qui prévoit également d' »annuler des projets non prioritaires ».

Le groupe avait déjà annoncé le gel des embauches jusqu’à fin mars 2023. Après avoir affiché une croissance insolente depuis sa création, Facebook, devenu Meta fin 2021, souffre, depuis l’an dernier, du ralentissement de la publicité en ligne.

Le mouvement est accentué par la modification du système d’exploitation de l’iPhone (iOS), qui ne permet plus à la plateforme de recueillir autant de données qu’auparavant sur ses utilisateurs. Par ailleurs, Facebook et Instagram sont soumis à une concurrence de plus en plus forte, en particulier venue de la plateforme vidéo TikTok, qui rogne sur ses parts de marché.

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