La loi israélienne sur la persécution nazie dispose que ceux qui ont souffert de problèmes de santé à la suite de la persécution nazie pendant la Shoah auront toutefois droit à des prestations et à une indemnisation.

Les plaignants avaient fait appel d’une décision du tribunal de district de Haïfa, qui a rejeté leur allégation de persécution nazie au Maroc.

La Cour suprême a jugé que la privation de libertés et les restrictions imposées aux Juifs marocains pendant la guerre ne remplissaient pas les conditions énoncées dans la loi.

Les juges ont déclaré que le préjudice subi par les Juifs marocains était principalement économique et largement limité à leur capacité à s’intégrer sur le marché du travail, à acquérir une éducation en dehors de la communauté juive et à choisir leur lieu de résidence.

Les juges Neal Hendel, David Mintz et Yosef Elron ont indiqué dans leur décision que les souffrances causées aux Juifs du Maroc pendant la Seconde Guerre mondiale étaient le résultat de la pression exercée par le régime français de Vichy sur le gouvernement marocain pour qu’il mette en œuvre des lois antisémites.

Après la décision, l’avocat des plaignants, David Yadid, a protesté que « l’État discrimine les victimes du régime nazi en raison de considérations budgétaires ».

M. Yadid a ajouté qu’il envisageait de soumettre une demande pour une autre audience sur la question avec un panel élargi de juges.

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