Le monde change. Et les recruteurs israéliens aussi. Les employeurs israéliens traquent les candidats potentiels sur TikTok, Instagram, Snapchat et autres réseaux sociaux. Un nombre incroyable de startups aident les grandes firmes israéliennes (et aussi les services d’intelligence du pays) à recruter des jeunes très sollicités sur le marché de l’emploi. Surtout dans le hightech.
Le saviez-vous? « Manque d’ingénieurs dans la hightech en Israël. Les acteurs de la high-tech israélienne tirent la sonnette d’alarme. Pour Yehuda Zisapel, président de l’Association de la high-tech et de l’électronique en Israël, les carences sont déjà là : « 5000 postes d’ingénieurs sont vacants. Les sociétés de high-tech ne parviennent pas à couvrir leur besoins et sont prêtes à recruter à l’étranger« . Il existe une tension de plus en plus grande sur le marché du travail israélien où « la concurrence est de plus en plus agressive et les salaires augmentent très vite« , déplore Nir Zohar. « Les grandes compagnies comme Google ou Facebook développent leurs centres R&D avec des budgets illimités”.

LE PLUS. EN FRANCE. Selon Paris-Match :

« Début juin, c’est Pôle emploi qui a lancé avec TikTok un partenariat #MissionEmploi. Dans une petite pastille vidéo, Bouchra, conseillère de l’opérateur public, jean moulant et nez percé, fournit par exemple des « tips » pour optimiser son CV. Sur les réseaux depuis 2012 (Facebook, LinkedIn, YouTube… avec plus d’un million d’abonnés au total), Pôle emploi s’est dit qu’il lui manquait une présence sur ce canal utilisé par environ « la moitié des 15-24 ans », explique à l’AFP Misoo Yoon, directrice générale adjointe chargée de l’offre de services.

Réalisées en interne, les vidéos ont récolté « plus d’un million de vues », l’opérateur estimant avoir évité l’écueil d’être « à côté de la plaque ». Les employeurs s’intéressent aussi de plus en plus à la plateforme… jusqu’à la police nationale tout récemment. À la SNCF, Catherine Woronoff-Argaud, directrice du recrutement, explique que l’audience plutôt jeune du réseau correspond à la cible de l’entreprise, puisque « deux tiers » des personnes recrutées chaque année ont moins de 30 ans.

Ne voulant pas arriver avec ses « gros sabots », la SNCF a eu recours à des influenceurs. Via des petites vidéo « assez décalées », sept métiers ont été présentés comme celui de conducteur de train, Sébastien expliquant entre deux « tchou-tchou! », son métier consistant, dit-il, à… « conduire des trains ». La campagne a atteint 1,5 million de vues. « En terme de recrutements, pour l’instant c’est encore marginal, mais on se dit qu’il faut continuer parce que ça bouge assez vite » , dit la responsable ».
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