Comme les chars Merkava israéliens, les chars Russes s’équipent d’anti-missiles. Selon Capital : « Depuis l’avènement des avions, des hélicoptères et la multiplication des lance-roquettes légers, les tanks ne sont plus aussi invulnérables qu’avant. Un problème pour l’armée russe qui possède des milliers de chars dont une bonne partie à besoin d’être modernisée. Pour y parvenir, les scientifiques militaires russes ont d’abord tout simplement songé à augmenter l’épaisseur du blindage de ces véhicules de combat. Une idée vite abandonnée car elle posait plus de problèmes qu’elle n’en résolvait.

Les chercheurs ont donc conçu une toute nouvelle technologie qui permet aux tanks russe d’être protégés des missiles sans sacrifier leur mobilité : l’Arena-M. Il s’agit d’une munition anti-missile qui s’active d’elle-même.

Dans une vidéo diffusée par la chaîne One Russia, on peut observer un soldat tirer au lance-roquette sur un char d’assaut. Alors que le missile s’approche dangereusement du véhicule blindé, des dizaines de radars installés sur le tank repèrent la menace.

Un ordinateur à bord du char calcule alors la trajectoire de l’engin pour déterminer s’il représente un danger pour le char. Si oui, alors une tourelle tire automatiquement un projectile pour détruire le missile avant qu’il n’atteigne sa cible.

Une technologie salvatrice pour l’armée de Vladimir Poutine, car les lance-roquettes capables d’endommager voire détruire un char d’assaut sont faciles à produire en masse et sont donc très utilisés sur les champs de bataille. L’Arena-M permet également aux tanks russes d’être plus légers car ils n’auront plus besoin d’un blindage plus lourd pour résister à ces fameuses roquettes. La dernière innovation de Moscou équipera les véhicules blindés T-72B3 : une version modernisée du vénérable char T-72 conçu dans les années 70 par l’URSS.

La Russie n’est pas le seul pays à essayer d’implanter des technologies défensives de ce genre. L’US Army a équipé quelques-uns de ses chars Abrams M1 avec un système similaire développé par une entreprise israélienne, mais le projet ne semble pas avoir abouti. Les hauts gradés américains ont estimé que les avantages apportés par cette technologie n’étaient pas suffisants ».

 

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