Face à la production massive de masques chirurgicaux et la pollution qu’elle engendre, des entreprises françaises et (très peu) d’israéliennes se sont lancées dans le recyclage de ces objets devenus omniprésents avec le Covid-19. C’est une véritable plaie. Ce masque, devenu un symbole de la pandémie de Covid-19, se retrouve souvent abandonné sur les plages, les bords de route ou en forêt. Pour éviter cette pollution, le recyclage des masques a fait son apparition en France. En Israël on en parle très peu. Et c’est bien dommage…

Selon (1) : « En France, entre 6,8 et 13,7 milliards de masques à usage unique auraient été utilisés en 2020. Cela représente 40 000 tonnes de déchets non recyclés en 2020. Face à ce fléau, des initiatives sont portées par des start-ups, PME, collectivités, associations ou encore des hôpitaux.

En un peu plus d’un an, le processus de recyclage s’est progressivement structuré. Dans un premier temps, il faut collecter des masques usagés grâce à des contenants installés dans des supermarchés, entreprises, écoles ou encore des mairies. Ils sont ensuite mis en quarantaine et décontaminés pour éliminer les traces de virus.

Puis, les différentes matières des masques sont séparées : on retire les élastiques de maintien et la barrette métallique et on récupère le polypropylène, un thermoplastique qui constitue 90 % des masques jetables. Ce matériau est ensuite transformé en granulés de plastique et peut être utilisé dans l’industrie.

L’un des pionniers en France, l’entreprise Plaxtil, implantée à Châtellerault, dans la Vienne, a, elle, choisi de retirer seulement les barrettes des masques. « Elles sont envoyées dans le recyclage de déchets métalliques. Le reste du masque est broyé, désinfecté et transformé en billes avant d’être injecté dans de nouveaux objets », explique son cofondateur Olivier Civil,. Au total, depuis un an, l’entreprise a recyclé entre 5 et 6 millions de masques. La matière récupérée a permis de créer des ouvre-portes, des visières, des cintres ou encore des supports de téléphone.

L’association Zero Waste France, elle, va plus loin en affirmant que le recyclage des masques est une fausse bonne idée. « Ce recyclage ne peut pas représenter une solution durable face au gisement considérable que représentent aujourd’hui les masques à usage unique devenus des déchets », peut-on lire dans un communiqué.  »

(1) .france24.com

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