TEL-AVIV LIVE. Les bouquinistes de Tel-Aviv forment une caste bien à part. On ne parle jamais d’eux. Ils sont « invisibles », et pourtant ils sont toujours là. On se demande toujours : comment arrivent-ils à survivre dans une ville où le nombre de librairies est bien faible et où Amazon est roi.

Mon bouquiniste de la Rue Allenby de Tel-Aviv, très connu par sa générosité et sa « santé de fer », est mort du Covid-19. Sa fille Malka a décidé d’offrir les livres aux habitants de Tel-Aviv. En trois jours tous les livres, magazines… ont été distribués. J’ai passé des heures dans la boutique (je n’ai pris qu’un livre!). C’est l’histoire littéraire de la ville qui était là, sur des rayons. Des jeunes habitants de la ville sont arrivés avec des sacs pour embarquer des livres. Dans le Instagram d’IsraelValleyNews vous pouvez voir les images exclusives de ce moment incroyable. Des jeunes qui sélectionnent des livres avec une patience d’ange. Moment inoubliable… (DR)

UN AUTRE BOUQUINISTE. Selon (1) : « La semaine dernière, j’ai trouvé par hasard chez le bouquiniste Pollak rue King George à Tel Aviv un recueil de poèmes de Benjamin Fondane, « Le mal des fantômes », aux éditions Plasma, 1980. Le magasin de livres d’occasion et de cartes anciennes Pollak a été fondé en 1899 non pas à Tel Aviv qui n’existait pas encore mais à Bucarest en Roumanie.  On y trouve des cartes précieuses et plus de 50 000 livres. Benjamin Fondane lui-aussi est né en Roumanie à Jassy le 14 novembre 1898.  Il a vécu vingt ans à Paris de 1924 à 1944 avant d’être arrêté par la police de Vichy et déporté de Drancy à Auschwitz où il a été assassiné en octobre 1944″.

(1) http://kefisrael.com/)

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