ISRAELVALLEY SPECIAL. Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) a la dent dure contre le Bitcoin. « Le gros des échanges est spéculatif et la volatilité est extrêmement élevée » a averti Haruhiko Kuroda dans un entretien à Bloomberg. Le bitcoin est « à peine utilisé comme moyen de paiement », a-t-il encore noté.

En Israël, la Banque d’Israël n’a fait aucune déclaration sur le bitcoin. Les israéliens sont habitués depuis longtemps aux soubresauts du bitcoin. IsraelValley a visité la « Bitcoin Embassy » de Tel-Aviv récemment. Les jeunes israéliens qui managent cette « Embassy » ne sont pas du tout troublés par les déclarations tonitruantes du patron de Tesla contre le bitcoin qu’ils considèrent comme « un rigolo ».

Le bitcoin en Israël a souffert ces dernières semaines de la volte-face du patron de Tesla, Elon Musk, qui avait annoncé mi-mai que son entreprise refuserait désormais les paiements en bitcoins face au risque environnemental généré par cette cryptomonnaie gourmande en énergie.

Source d’optimisme pour les israéliens : « Beaucoup de riches investisseurs se sont laissés séduire par Bitcoin, et d’autres semblent sur le point de craquer. C’est le cas du milliardaire Carl Icahn, qui songe très fortement à placer un (très) gros paquet d’argent sur le roi des cryptomonnaies et la nouvelle classe d’actifs qu’il a engendré ».

Lors d’une interview accordée à Bloomberg, l’investisseur milliardaire Carl Icahn s’est notamment exprimé sur le sujet de Bitcoin et des cryptomonnaies. L’homme d’affaires, qui aurait un patrimoine net d’environ 17,5 milliards de dollars, explique qu’il souhaite investir dans les crypto-actifs « dans de larges proportions ».

Pour être plus précis, il pourrait s’agir d’1 à 1,5 milliard de dollars, soit autant que l’investissement de Tesla et Elon Musk dans Bitcoin.

Selon (1) : « Avant la BoJ, la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d’Angleterre ont déjà récemment mis en garde les investisseurs contre le bitcoin, monté mi-avril à un record historique de près de 65.000 dollars mais qui a connu ensuite une chute vertigineuse, tout en restant en hausse par rapport au début de l’année.

Pékin a ensuite porté un coup supplémentaire au bitcoin en réaffirmant son interdiction des cryptomonnaies.

Mais la Chine continue de préparer sa propre monnaie numérique, encadrée elle par la Banque centrale du pays et qui pourrait être lancée à grande échelle dès 2022.

La Banque du Japon a elle-même initié début avril des tests techniques sur sa propre monnaie numérique en développement, une expérience qui doit durer un an. La Fed, la BCE ou encore la Banque d’Angleterre ont aussi des projets similaires ». (1) Source : Capital

 

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