Catherine Dupeyron. « C’est une histoire de femmes. Juives, arabes et druzes, religieuses et laïques, de droite et de gauche, habitantes de Tel Aviv, Lod, Haïfa, Jérusalem mais aussi d’implantations en Cisjordanie, elles se tiennent la main devant la muraille de la vieille ville de Jérusalem.

C’était mercredi 19 mai alors que les hommes, eux, continuaient leur guerre un peu plus au sud. Elles ont décidé de dire non à la violence et de le faire savoir.

Elles ont répondu à l’appel du mouvement « les femmes font la paix » une association créée en 2014 au moment de la précédente guerre avec la bande de Gaza, qui réunit 40 000 personnes ». (Page Facebook de Catherine Dupeyron)

LE PLUS. « Les femmes font la paix » Dr Marie-Lyne Smadja Interview par Guitel Benishay, Juin 18, 2019 in LPH Hebdo.

Marie Lyne Smadja, nous explique les buts de ce mouvement et ce qu’apporte le fait qu’il soit dirigé par des femmes.

 “Pendant l’été 2014, j’ai d’abord été, comme beaucoup, bouleversée par l’enlèvement des trois jeunes, Eyal Ifrah, Guil-Ad Shaar et Naftali Frenkel, z »l. Pendant la guerre qui a suivi à Gaza, je me demandais ce que je pourrais faire pour aider mon pays. Je ne pouvais plus supporter l’impasse dans laquelle nous nous trouvions. Il m’est apparu essentiel de proposer des solutions originales, de mettre en marche un mouvement qui pousserait à penser autrement pour enfin parvenir à vivre en paix.”

“Notre but est clair: pousser nos dirigeants à retourner à la table des négociations avec l’Autorité Palestinienne. Nous ne dictons aucune solution, nous disons simplement que ce n’est que par le dialogue avec la partie adverse que nous pourrons régler ce conflit”;

Le mouvement  »Women Wage Peace » (WWP), Les femmes font la paix, est né au lendemain de Tsouk Eytan, à l’initiative notamment du Dr Marie-Lyne Smadja, francophone, installée en Israël depuis de nombreuses années. Aujourd’hui fort de plus de 50000 membres, WWP prend une place de plus en plus importante dans le débat public.

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