L’opération de Tsahal est baptisée « Le gardien des murailles ». Cette nuit Israël a massivement engagé ses forces dans la bataille. Avions de chasse et hélicoptères de combat ont mené des raids à Gaza. Les frappes aériennes se sont poursuivies jusqu’à l’aube.

Depuis 48h, les sirènes retentissent nuit et jour, dans les villes israéliennes proches de la bande de Gaza, Tel Aviv, Rishon, Ashdod, Beerseva…

Selon R.F.I. (extraits uniquement) : « À Sdérot, ville israélienne située à 2 km à peine de la frontière de Gaza, les habitants sont lassés par les conflits à répétition.

Les images des immeubles éventrés par les roquettes, tournent en boucle dans ce café de Sdérot. Et pourtant un groupe de retraités attablés n’y prêtent même plus attention. Avner confie sa lassitude : « Nous voulons que ça cesse, cela fait plus de vingt ans que ne vivons cette situation de conflit. Moi-même je suis un blessé de guerre. Maintenant, il faut qu’on fasse la paix. Que l’on soit musulmans, arabe ou juifs, il faut faire la paix. »

Après une nuit passée dans l’un des nombreux abris de la ville, Nir, est sorti promener son chien. Les rues de Sdérot sont désertes. Le jeune israélien exprime son ras-le-bol : « Je suis en colère pour plusieurs raisons. J’en veux à mon gouvernement, j’en veux au Hamas. Tout cela est le résultat d’une mauvaise gouvernance. On devrait pouvoir garder nos ennemis sous contrôle. On n’a pris que des mauvaises décisions ». Mardi soir, le Premier ministre a promis d’intensifier les frappes contre le Hamas ».

LE PLUS.PAYS ARABES ET ISRAËL.

JORDANIE. Les tensions obligent les acteurs régionaux à prendre position. Le premier des grands voisins d’Israël est la Jordanie peuplée de 70% de Palestiniens. Amman est signataire d’un accord de paix avec Israël qui date de 1994. Mais le Roi Abdallah II s’est tout de même exprimé contre «  les tentatives des autorités israéliennes de changer la situation démographique à Jéruslem-Est ». Ce sont notamment des évictions programmées de familles palestiniennes dans cette partie de la ville qui ont embrasé le conflit.

ARABIE. D’autres pays arabes se sont exprimés plus timidement contre la situation. L’Arabie Saoudite a rejeté « cette stratégie d’Israël qui vise à évincer des dizaines de Palestiniens de leur foyer » alors que le Maroc a exprimé « sa profonde inquiétude ». Enfin le Bahreïn et les Émirats arabes unis ont condamné les interventions policières dans la mosquée Al-Aqsa.

USA. Les États-Unis ont condamné « le plus fermement possible » les tirs de roquette du Hamas contre Israël, dénonçant une « escalade inacceptable » et appelant toutes les parties au « calme » et à la « désescalade des tensions ».

« Nous reconnaissons le droit légitime d’Israël à se défendre, à défendre son peuple et son territoire », a dit le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

G.B. Londres a condamné les tirs de roquettes contre Israël et appellé à une « désescalade immédiate ». « Le Royaume-Uni condamne les tirs de roquettes sur Jérusalem et sur des sites en Israël. La violence actuelle à Jérusalem et à Gaza doit cesser », a indiqué le ministre britanniques des Affaires étrangères Dominic Raab dans un tweet. « Nous avons besoin d’une désescalade immédiate de tous les côtés, et d’arrêter de cibler les populations civiles. »

 

 

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