JERUSALEM. La crise sécuritaire qui a fait des morts et des blessés frappe soudainement les startupistes de Jérusalem qui restent le plus souvent bloqués à la maison et travaillent en Zoom. Des milliers de rendez-vous ont été annulés. Les florissantes zones de hightech qui entourent Jérusalem ont été vidées de leurs employés. Il est devenu très difficile de circuler normalement dans la Ville Sainte qui est au coeur de toutes les crises actuelles.

LE PLUS. Times of Israel : « Selon des données de « Start-Up Nation Central » et l’Autorité du développement de Jérusalem, il y a environ 350 start-ups qui ont ouvert leurs bureaux dans la ville aujourd’hui une baisse qui peut s’expliquer par le fait que de nombreuses jeunes entreprises en formation ont définitivement fermé le rideau dans le cadre de la crise qui a été entraînée par la pandémie de COVID-19.

Ces firmes travaillent dans les secteurs de la santé numérique, dans l’industrie pharmaceutique et dans les logiciels, mais aussi dans la cybersécurité et dans les technologies propres.

Dans cet écosystème, il y a également des poids lourds comme Mobileye, fabricant de technologies de conduite autonome qui a été racheté en 2017 par Intel Corp. au prix stupéfiant de 15,3 milliards de dollars ; comme OrCam, qui produit un dispositif s’appuyant sur l’intelligence artificielle pour aider les personnes malvoyantes à voir ; ou comme Lightricks, qui fabrique des applications de photographie et de montage vidéo.

OrCam et Lightricks sont aujourd’hui des compagnies évaluées à plus d’un milliard de dollars.

22 corporations multinationales ont aussi installé leurs centres de recherche et développement dans la ville sainte : Parmi elles, G&E, Intel et Cisco. Il y a aussi 24 fonds d’investissement et 11 institutions universitaires qui ont ouvert des bureaux à Jérusalem, montrent les données ».

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