La crise actuelle qui frappe Jérusalem aura des conséquences négatives réelles car des investisseurs potentiels vont retarder leurs décisions. Il est malgré tout trop tôt pour répondre à la question suivante : la prospérité de la scène technologique de Jérusalem va t-elle se poursuivre?

LE PLUS. Jérusalem s’enorgueillit de compter 136 firmes dans les secteurs des sciences de la vie et des technologies. Les start-ups développant des technologies basées sur l’intelligence artificielle ont fait un bond, passant de 30 en 2015 à 82.

Cette prospérité de la scène technologique dans la ville « prouve que des écosystèmes se sont développés bien au-delà du centre du pays, qu’ils peuvent fleurir et tenir un rôle partiel dans la croissance de la périphérie d’Israël », note Singer. La plus grande partie des start-ups se concentre aujourd’hui dans la région centrale de l’État juif, à Tel Aviv et dans ses environs.

Plusieurs facteurs ont aidé la culture de l’innovation à prospérer à Jérusalem, explique Singer.

La population diversifiée de la ville – où se côtoient laïcs et religieux, Juifs et Arabes, hommes et femmes, Israéliens et nouveaux immigrants – offre un terreau fertile pour la créativité.

Ce qui est également renforcé par la présence d’institutions israéliennes comme l’université Hébraïque de Jérusalem et l’Académie Bezalel des arts et du design, avec un mélange multidisciplinaire de talents et de connaissances.

De plus, une coalition informelle constituée d’agences gouvernementales, d’ONGs comme Start-Up Nation Central et d’acteurs académiques s’est engagée à soutenir et à renforcer le secteur technologique local, créant des initiatives permettant de dynamiser la collaboration et la créativité, poursuit Singer.

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