Bonjour Ilana,

Sur Radio J, deux sujets pour notre chronique : (1) la startup israélienne « Fsight » qui a pour Chairman of the Board l’Ancien Chancelier Autrichien Christian Kern et (2) l’architecture française à Tel-Aviv University.

(1) La startup israélienne « Fsight ».

Christian Kern, ancien chancelier autrichien est le Président of the Board d’une start-up israélo-autrichienne située dans le kibboutz religieux-sioniste, Ma’ale Gilboa. Cette start-up fondée en 2015 compte 50 employés. A sa création elle a levé 7 millions d’€.

Christian Kern est aussi le relais des groupes israéliens de cybersécurité en Europe.

Démissionnaire de sa fonction de Chancelier en décembre 2017, Kern a un emploi qui l’oblige à passer une semaine par mois dans le nord d’Israël, au kibboutz « Ma’ale Gilboa », afin de superviser un projet pilote auquel participent de grandes entreprises énergétiques israéliennes et européennes.

« FSIGHT » est une plateforme qui s’est donnée comme mission de fournir à ses clients israéliens l’électricité la moins chère possible. Avant de devenir chancelier, Christian Kern avait travaillé dans la plus grande entreprise d’électricité autrichienne, la société « Verbund » dont il avait été le directeur.

Christian Kern : « Juste un minimum de logique est nécessaire pour gérer la consommation d’électricité de manière à vendre au plus haut et acheter au plus bas et à ce sujet l’intelligence artificielle peut être un facteur intéressant, appliqué au secteur de l’énergie. La plate-forme « FSIGHT » utilise des technologies de panneaux solaires installés sur les toits israéliens.

Sebastian Kurz  a succédé à Kern le .

Christian Kern est le fils d’une secrétaire qui a connu des juifs dans sa vie et d’un électricien de l’arrondissement de Simmering. Il est actuellemnt marié à Eveline Steinberger, très pro-israélienne.

QUESTION N°2. MICHEL REMON.

J’ai eu l’occasion de rencontrer le célèbre architecte Michel Rémon lors de son récent passage à Tel-Aviv. Sa prochaine oeuvre émerge actuellement à Tel-Aviv University.

Conçu par « Michel Rémon & Associés », le Centre de recherche en nanosciences et nanotechnologies en construction pour l’Université de Tel-Aviv a l’ambition de devenir dans son domaine un centre de recherche de référence mondiale. Livraison prévue : 2022.

En 2016, à l’issue d’un concours international, l’architecte Michel Rémon et son équipe ont été choisis parmi 128 candidatures provenant du monde entier, grâce, selon le jury, à un projet qui s’inscrit dans son contexte et symbolise « les avancés dans la science, la technologie et l’innovation ». Pour un budget de 22 Millions de $, le programme du Centre de recherche en nanosciences compte sur 6 800 m² laboratoires, salles blanches, bureaux et espaces d’accueil.

Le jury international a salué plusieurs aspects du projet de l’architecte français : le design élégant de l’enveloppe, en symbiose avec le contexte architectural du campus ; le plan, à la fois simple et sophistiqué, permettant une circulation efficace des usagers à l’intérieur du bâtiment ; la solution flexible et efficace de contrôle des accès aux laboratoires.

Le concept lauréat joue avec l’élément architectural en commun avec les nanosciences et les nanotechnologies : l’échelle. L’architecte imagine une matrice d’éléments semblables, des lignes verticales blanches, qui composent une peau autour du bâtiment.

Cette enveloppe, dépourvue des repères traditionnels d’échelle tels que les fenêtres ou les portes, constitue un paysage géométrique modulé par des ondulations en surface. Conçue pour être l‘exosquelette porteur de l’édifice, cette peau permet également de gérer les échanges thermiques entre l’extérieur et l’intérieur du bâtiment et de garantir les apports nécessaires en termes de lumière.

Le bâtiment a été pensé pour créer des conditions de travail optimales : un environnement stimulant, adapté au travail de recherche demandant de la concentration, mais facilitant également les rencontres et la communication informelles.

Rendant hommage à l’infiniment petit, la géométrie précise du bâtiment devient un symbole iconique, une architecture au-delà de l’échelle. En effet, « l’ouvrage nécessite des fondations pharaoniques car il doit accueillir des microscopes à balayage électronique qui ne doivent pas bouger même si un train passe à dix kilomètres, c’est du très haut de gamme », souligne l’agence Michel Rémon. »

Yom Yerushalaim en Israël. Le magazine Time a décrit Jérusalem comme l’une des cinq villes en train d’émerger globalement dans le secteur high-tech.

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