(Blog de Jacques Benillouche). Dans les années 1970, les sociétés de construction nationales, Amidar par exemple, construisaient des logements sociaux aux abords des grandes villes, souvent au loin dans le sable.

Des appartements de deux et trois pièces permettaient aux petites familles de se loger à bon marché car l’État avait offert aux constructeurs le terrain qui représente entre 30 et 40% du prix du logement.

Un simple petit appartement sommaire représentait un investissement de départ pour les nouveaux immigrants et les jeunes couples. Le locataire avait un délai de dix ans pour l’acquérir en toute propriété, à un prix raisonnable, sachant que le loyer versé servait de mise de départ.

Un loyer équivalent aux 1.000 shekels d’aujourd’hui. Les monopoles de constructions refusent de construire des logements sociaux car leur rentabilité est faible et pour compliquer la tâche, seuls des appartements de 4 ou 5 pIèces sont systématiquement construits.

Moshé Kahlon avait fait le pari d’offrir des terres domaniales en dehors des grandes agglomérations mais les monopoles n’ont pas joué le jeu.

Aujourd’hui LE loyer mensuel grève le budget des ménages et des nouveaux immigrants, abandonnés à leur sort par le gouvernement libéral. En fait la politique du gouvernement était volontaire pour inciter les populations à s’installer dans les territoires, loin des centres-villes qui génèrent l’emploi.

Cela n’a pas empêché l’avènement de 21 milliardaires en Israël. Et lorsque l’on parle du hightech, on ignore que seuls 10% de la population en vit.

benillouche.blogspot.com

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