L’astronaute américain Michael Collins, membre d’Apollo 11, la première mission habitée vers la Lune, est décédé ce mercredi 28 avril d’un cancer à l’âge de 90 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué. Il a toujours gardé un lien étroit avec Israël.

Selon huffingtonpost.fr : « Pilote du module de commande et de service, il était resté en orbite pendant que ses compères de mission Neil Armstrong et Buzz Aldrin devenaient les premiers hommes à marcher sur la Lune.

Dans son communiqué, la famille de l’astronaute souhaite se souvenir de “son esprit vif, de son sens tranquille du devoir, et de son regard de sagesse acquis en se tournant vers la Terre depuis l’espace, et en observant les eaux calmes depuis son bateau de pêche”.

“Houston, je vois le monde dans mon hublot”

Malgré son grand âge, Michael Collins restait ces dernières années le plus actif des vétérans d’Apollo, et le plus poétique lorsqu’il évoquait ses souvenirs de la Lune.

“Quand nous sommes partis et l’avons vue, oh, quelle sphère imposante”, avait-il raconté en 2019 à Washington.

“Le Soleil était derrière elle, donc elle était illuminée d’un cercle doré qui rendait les cratères vraiment étranges, en raison du contraste entre le plus blanc des blancs, et le plus noir des noirs”.

“Aussi splendide et impressionnante fût-elle, ce n’était rien par rapport à ce qu’on voyait par l’autre hublot”, a-t-il poursuivi. “Là-bas, se trouvait ce petit pois de la taille d’un pouce au bout de votre bras, une magnifique petite chose nichée dans le velours noir du reste de l’univers”.

“J’ai dit au centre de contrôle: ‘Houston, je vois le monde dans mon hublot’”.

De nombreuses heures dans l’espace et une riche carrière publique

Né le 31 octobre 1930 à Rome d’un père diplomate, Michael Collins devient pilote d’essai de l’armée américaine.  Dans les années 1960, il cumule de nombreuses heures de vol dans l’espace notamment lors des missions Gemini.

Seul membre de l’équipage d’Apollo 11 à ne pas avoir marché sur le satellite de la Terre, il dit n’en avoir gardé aucune amertume.

À l’instar d’Aldrin et Armstrong, Collins quitte rapidement la Nasa après le retour triomphal sur Terre et mène une riche carrière publique.

Il est nommé secrétaire d’État adjoint pour les affaires publiques par le président Richard Nixon, puis dirige la construction du musée de l’air de Washington, en assumant la présidence (1971-1978). Il devient ensuite consultant et écrit des ouvrages liés à l’aventure spatiale.  »

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