Le virus de la tomate nommé ToBRFV pour «tomato brown rugose fruit virus» se rapproche de la Suisse. Il a récemment fait son apparition en Bretagne. La Suisse est pour l’heure épargnée, mais elle a pris des mesures de prévention.

La maladie, sans danger pour l’homme, est apparue en 2014 en Israël. Elle s’est depuis propagée dans toutes les zones de production de tomates, en Italie, en Allemagne, en Grande-Bretagne, indique une fiche technique d’Agroscope, relayée samedi par 24 Heures et la Tribune de Genève. Le 17 février dernier, elle est apparue dans deux serres dans le Finistère.

Le virus provoque des symptômes très différents selon les variétés affectées: feuilles atrophiées, taches brunes ou jaunes ridées ou décolorations. La plupart du temps, la marchandise est invendable. En outre, il se répand très vite: une fois un plant contaminé, c’est toute la serre qui est atteinte. D’autres plantes peuvent être atteintes comme les poivrons.

Mesures rapides et efficaces

L’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) s’est mis en contact avec ses partenaires européens. «Face à ce virus beaucoup plus agressif que ceux connus précédemment, nous devons prendre des mesures rapides et si possible efficaces», a indiqué Louis Sutter, responsable à l’OFAG dans les deux journaux romands.

Depuis janvier, le ToBRFV est considéré en Suisse comme un organisme de quarantaine potentiel. Il doit obligatoirement être déclaré et combattu. Tout cas suspect doit être signalé au service phytosanitaire cantonal ou au service cantonal de culture maraîchère, indique Agroscope. Des exigences sont également durcies en matière d’importation de semences et de jeunes plants. (ats/nxp)

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