M. Boaz Levy, vice-président exécutif et directeur général du groupe Systèmes, missiles et espace de l’IAI, a déclaré que la société prévoit de terminer le satellite Dror-1, annoncé le mois dernier, dans quatre ans. Ce sera le premier satellite de l’IAI avec une charge utile numérique, conformément à ce que la plupart des fabricants de satellites du monde ont commencé à construire, et il sera doté d’une meilleure électronique, de pièces légères et d’autres améliorations.

Mais le gouvernement israélien va annoncer d’autres commandes de satellites de communication our empêcher la principale usine d’engins spatiaux israélienne de rester en sommeil, car IAI était sur le point de fermer sa ligne de communication par satellite géostationnaire en 2018 après que Spacecom, son seul client commercial pour ce produit, ait choisi de commander le satellite Amos-8 à Space Systems Loral (maintenant Maxar Technologies).

Spacecom a annulé la commande après que le gouvernement israélien, craignant que le pays ne perde sa capacité à construire des satellites de communication, ait déclaré qu’il passerait un contrat directement avec IAI pour Amos-8 et le placerait sur un créneau orbital attribué à Spacecom.

Levy a également déclaré qu’IAI a un contrat pour concevoir une constellation de nanosatellites légèrement plus grande que BGUSAT, un cubesat d’imagerie 3U construit par IAI avec l’Université Ben Gurion et lancé en 2017 sur une fusée indienne PSLV. Il a refusé de nommer le client, de donner des précisions sur le nombre de satellites, sur l’objectif de la constellation ou de dire quand elle serait lancée.

Il a déclaré que l’IAI avait également de nouveaux clients pour les satellites de télédétection, bien qu’il ait refusé de les nommer. IAI a construit le satellite Optsat-3000 du ministère italien de la défense et Venμs, un satellite de surveillance de l’environnement pour les agences spatiales française et israélienne.

Optsat-3000 et Venμs ont été lancés sur une fusée italienne Vega en 2017. Selon M. Levy, l’IAI est spécialisée dans la construction de satellites à radar à ouverture optique et synthétique d’environ 300 à 400 kilogrammes.

Source : Spacenews & Israël Valley

 

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