La France n’a officiellement pas encore réagi au plan présenté par le président américain Donald Trump pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

Néanmoins, selon certaines sources diplomatiques, le plan est jugé « inacceptable » par le quai d’Orsay qui a toujours affirmé sa position quant à une solution à deux Etats. Pour Paris, un éventuel « accord ne doit pas seulement être négocié entre les Etats-Unis et Israël, mais également avec les Palestiniens », analyse Christian Malard, expert politique.

A l’inverse, le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab a estimé mardi qu’il s’agit d' »une proposition sérieuse ».

« Il s’agit clairement d’une proposition sérieuse » ayant nécessité « beaucoup de temps et d’efforts », a déclaré le chef de la diplomatie dans un communiqué. Plus tôt, le Premier ministre Boris Johnson avait estimé que le plan, rejeté par avance par les Palestiniens, « pourrait constituer une avancée positive ».

Selon Malard, la Roumanie, la République tchèque, la Bulgarie, la Hongrie et la Pologne se rangeraient également du côté des Etats-Unis.

Quant à l’Allemagne, seule une solution « acceptable par les deux parties » peut conduire à la paix, a réagi le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas.

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell a quant à lui indiqué que l’EU allait « étudier et évaluer les propositions avancées », tout en réaffirmant son engagement « ferme » en faveur d' »une solution négociée et viable à deux Etats ».

De son côté, la Russie a appelé Israéliens et Palestiniens à entamer des « négociations directes » pour trouver un « compromis mutuellement acceptable » après la présentation du plan de Donald Trump pour le Proche-Orient.

« Il faut entamer des négociations directes pour aboutir à un compromis mutuellement acceptable. Nous ne savons pas si la proposition américaine est mutuellement acceptable ou non. Nous devons attendre la réaction des parties », a déclaré aux agences russes le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou est attendu mercredi à Moscou pour présenter ce plan à Vladimir Poutine.

https://www.i24news.tv/

Partager :