Un article de Guillaume Lenorman pour Israël Valley. Peu de gens savent que dans la partie orientale de Jérusalem, près de la Porte d’Hérode, se trouve un espace empreint de l’Inde, dans cette ville sacrée pour les trois religions abrahamiques.
Derrière des étals de fruits et légumes, un escalier mène à un grand portail en fer peint en vert sur lequel est écrit en anglais,  » Indian Hospice  » et en arabe,  » Zawiya al-Hindiya « .
L’histoire de l’hospice remonte à l’an 1200, lorsque le mystique soufi Fariduddin Ganj-i-Shakar a visité Jérusalem où il a prié en ermite pendant 40 jours dans une grotte.
L’endroit, qui deviendra plus tard la Zawiya al-Faridiya, devint un sanctuaire pour les musulmans indiens qui se rendaient en Terre Sainte. Au fil des siècles, les dons et les échanges de terrains ont contribué à l’agrandissement de l’hospice, qui s’étend aujourd’hui sur 7 000 mètres carrés.
Les pèlerins et les touristes à l’hospice sont aujourd’hui presque exclusivement indiens, souvent recommandés par les missions diplomatiques indiennes à Tel Aviv. Ils séjournent dans des chambres modestes construites autour d’une cour au centre de laquelle se dressent des citronniers et des orangers lourds de fruits, à côté d’une mosquée privée et du refuge sacré de Baba Farid, un grand portrait du saint qui garde l’entrée de sa grotte. Baba Farid, qui serait mort en 1265.
Depuis 1952, le gardien de l’hospice indien est le cheikh Mohammad Munir Ansari qui a maintenant 91 ans et qui est membre de la famille du   Sheikh Nazir Hassan Ansari qui s’est rendu à Jérusalem depuis Saharanpur en 1924 à la demande du Grand Mufti de Palestine pour être l’administrateur du Wakf indien et cheikh de l’hospice indien.Il a reçu la distinction Pravasi Bharatiya Samman, décernée par le Président à d’éminents citoyens indiens d’outre-mer et reçoit depuis tout Indien souhaitant découvrir Jérusalem.*
Source : Hindustantimes & Israel Valley
 

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