Israël: Netanyahu remporte les élections législatives selon les résultats définitifs.

JERUSALEM, 11 avril — Le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu a battu son principal rival, le parti Bleu et Blanc, dans les élections législatives israéliennes, selon les résultats officiels publiés jeudi soir. Les résultats ont été publiés par la Commission électorale centrale (CEC) après deux jours de dépouillement des voix et des retards causés par des dysfonctionnements informatiques, d’après le président de la CEC Hanan Melcer. Le Likoud, parti de droite de M. Netanyahu, a remporté 36 sièges du parlement israélien, tandis que l’alliance Bleu et Blanc, le parti centriste dirigé par un ancien chef de l’armée, en a remporté 35, selon les résultats.

LE PLUS. Dans Le Figaro. François d’Orcival: «Comment la gauche a disparu en Israël» CHRONIQUE – Dans un pays qui fut un modèle de social-démocratie et d’économie solidaire, seuls la droite et le centre existent encore. En Israël, il y a une droite et un centre ; mais plus de gauche… C’était la seule certitude que l’on avait ce 9 avril au moment où les Israéliens élisaient leur nouveau Parlement – la 21e Knesset. Et pourtant, ce pays fut un modèle de social-démocratie et d’économie solidaire ; des générations de jeunes gens faisaient en Israël des stages d’été pour y découvrir le socialisme idéal dans les kibboutz agricoles. On y fait toujours des stages d’été, mais dans les start-up du capitalisme technologique qui produit des fraises et des abricots dans le désert, ou des applications telles que Waze

En 1949, la première Knesset d’Israël (indépendant depuis l’année précédente) était dominée par le Parti travailliste ; les syndicats étaient confédérés au sein d’une organisation également travailliste. La droite existait à peine. Les deux héros, indiscutables, étaient Ben Gourion, le fondateur, puis Golda Meir, la mère protectrice et autoritaire . (La suite dans Le Figaro)
LE PLUS. Amaury de Chaunac-Lanzac, dit François d’Orcival, est un journaliste français né le à Aurignac.
François d’Orcival est issu d’une famille aristocratique originaire du Périgord. Ayant étudié les lettres et l’histoire, il est diplômé du Centre de perfectionnement aux affaires (promotion 1976). En 1998, il est élu par ses pairs pour présider le Syndicat professionnel de la presse magazine et d’opinion (SPPMO), lequel regroupe une centaine de titres pluralistes tels que Valeurs actuelles, Le Nouvel Observateur, Le Canard enchaîné, Le Pèlerin, Témoignage chrétien, Télérama, La Terre, La Nouvelle Vie ouvrière ou encore l’Humanité hebdo. Le , il succède à Xavier Ellie, à la présidence de la Fédération nationale de la presse française (FNPF), une organisation patronale de presse, à la tête de laquelle il restera jusqu’en 2006. Il participe à des émissions politiques sur la chaîne d’information LCI et à Radio Courtoisie et est l’un des invités récurrents de l’émission N’ayons pas peur des mots sur i-Télé. Il est également de nouveau éditorialiste au Figaro-Magazine depuis 2006.
Président du Comité éditorial et membre du Conseil de surveillance de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, François d’Orcival y publie des chroniques et des éditoriaux où il défend le libéralisme, l’atlantisme et la construction européenne. Journaliste affichant des opinions de droite, il appelle, en 2007, à voter pour Nicolas Sarkozy, puis pour les candidats UMP-majorité présidentielle aux législatives de juin 2007. Il est également administrateur de la Revue des Deux Mondes. Le 23 juin 2008, il est élu au fauteuil d’Henri Amouroux dans la section Histoire et Géographie à l’Académie des sciences morales et politiques.
 
 
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