Le président algérien demande pardon à tous ceux « envers lesquels » il aurait « sans le vouloir, manqué à son devoir ». Va t-il demander pardon à Israël pour ses prises de positions anti sionistes? Zéro pourcent de chances! En Israël la chute de Bouteflika n’est pas une surprise. Cet homme avait une relation très froide avec Israël. L’Algérie et Israël n’ont pas de relations diplomatiques officielles, le gouvernement algérien ne reconnaissant pas l’État d’Israël, et interdisant aux ressortissants Israéliens toute entrée sur son territoire.

En 2000, un article du journal français L’Express évoque une « intensification » des contacts entre l’Algérie et Israël « dans les domaines militaire et économique ». D’après les auteurs de l’article, citant le journal israélien Yediot Aharonot, « la surveillance des réseaux terroristes a stimulé la coopération entre les services de renseignements des deux pays.

De plus, des émissaires de Bouteflika auraient transmis, lors d’une discrète rencontre en Italie avec Dany Yatom, ancien chef du Mossad, une requête portant sur la formation d’une unité spéciale chargée de la protection rapprochée des dignitaires du régime et la fourniture d’équipements de sécurité sophistiqués israéliens. Voilà en outre plusieurs années que des sociétés israéliennes fournissent à l’Algérie des médicaments et du matériel hospitalier ».

UN ARTICLE DE L’Obs
 
Le président algérien démissionnaire, Abdelaziz Bouteflika, a adressé ce mercredi 3 avril, une lettre d’adieu au peuple algérien, dans laquelle il demande pardon aux Algériens, selon l’agence officielle APS.
Très affaibli depuis un AVC en 2013 mais longtemps décidé à briguer un 5e mandat, le président Bouteflika a remis mardi sa lettre de démission au chef du Conseil constitutionnel Tayeb Belaïz, selon des images diffusées par la télévision nationale.
Voici l’intégralité de sa lettre traduite par l’agence de presse :
« Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux,
Prière et paix sur Son messager, les siens et ses compagnons jusqu’au jour du jugement dernier,
Mes chères sœurs, Mes chers frères,
En quittant mes fonctions, je ne puis achever mon parcours présidentiel sans vous adresser un ultime message afin de ne pas quitter la scène politique nationale sur une séparation qui me priverait de demander pardon à ceux, parmi les enfants de ma patrie, envers lesquels j’aurais, sans le vouloir, manqué à mon devoir en dépit de mon profond attachement à être au service de tous les Algériens et Algériennes, sans distinction ni exclusive.
Maintenant que j’ai mis fin à mon quatrième mandat, je quitte mes fonctions avec à l’esprit la collaboration que nous avons eue ensemble, avec dévouement et abnégation, et par laquelle nous avons ajouté des jalons à notre édifice national et réalisé quelques-uns des objectifs auxquels nous aspirions en termes de dignité et de grandeur, grâce à tous ceux qui m’ont aidé parmi les enfants de notre pays.
L’Algérie aura bientôt un nouveau président, et je prie Allah de guider ses pas pour poursuivre la réalisation des aspirations et attentes de ses valeureux enfants, en s’appuyant sur leur sincère dévouement et ferme détermination dans la contribution, désormais, sérieuse et tangible au parachèvement de la construction de leur pays en retroussant les manches et par la pertinence de leurs idées et leur vigilance citoyenne.
En effet, malgré la conjoncture tendue depuis le 22 février, je n’ai de cesse été confiant, et je rend grâce à Allah, que le processus national ne s’arrêtera pas et que viendront ceux qui continueront sa conduite vers des horizons de progrès et de prospérité en accordant, et c’est mon vœu, une attention particulière aux jeunes et aux femmes pour leur permettre d’accéder aux fonctions politiques, parlementaires et administratives.
Ma confiance est grande en leur capacité à contribuer à relever les défis qui se posent à notre nation et à construire son avenir.
Mes chères sœurs, Mes chers frères,
Aujourd’hui simple citoyen, il n’en demeure pas moins que je reste fier de ma contribution à ce que l’Algérie ait amorcé le 21e siècle en étant dans une situation meilleure et que je me félicite des progrès notables, réalisés dans tous les domaines, en faveur du peuple algérien qui m’a fait l’honneur d’être son président, vingt années durant.
Et comme toute chose a une fin, je vous fait mes adieux même s’il n’est pas facile pour moi de vous exprimer toute la sincérité de mes sentiments.
Les mots ne sauraient suffire pour dire toute ma gratitude à la majorité d’entre vous pour les mains qui m’ont été tendues et pour les signes d’affection et d’égard qui m’ont été témoignés.
J’ai accepté volontairement la magistrature suprême de notre pays afin de parachever les missions qu’Allah m’a aidé à assumer depuis mon adhésion, en tant que Djoundi, à la glorieuse Armée de Libération nationale et jusqu’à la première phase Post-indépendance, mais également par fidélité au serment fait à nos vaillants Chouhada. J’ai consacré ces vingt dernières années à votre service, et Dieu est témoin de ma sincérité et de ma loyauté.
Les jours et les années se sont succédé, tantôt maigres et tantôt prospères, donnant lieu aux actions qui ont été les miennes, certaines satisfaisantes et d’autres moins, le propre de l’action humaine étant qu’elle est toujours à parfaire.
Rien n’étant jamais éternel dans la vie, je quitte la scène politique sans tristesse ni peur pour l’avenir de notre pays. Je demeure confiant, que vous poursuivrez, avec la nouvelle direction du pays, le processus de réforme et d’action pour garantir à notre pays davantage de prospérité et de sécurité, grâce à la vaillance, à l’ambition et à l’optimisme de notre jeunesse, le cœur battant de notre Nation.
Mes chères sœurs, Mes chers frères,
Vous avez été les meilleurs frères et sœurs, les meilleurs assistants et compagnons et j’ai passé, avec vous et parmi vous, les plus riches années de mon parcours au service de notre pays. Le fait de me retirer désormais chez moi n’est nullement une rupture des liens d’affection entre nous, encore moins l’oubli de mes souvenirs avec vous. Vous serez toujours au plus profond de mon cœur.
Je vous remercie tous pour le plus précieux acquis de ma magistrature à la tête de notre pays, la fierté et l’honneur dont vous m’avez comblés et qui ont été mon leitmotiv pour vous servir quand j’étais en bon état et même en étant malade.
L’erreur étant humaine, je vous demande pardon pour tout manquement, par une parole ou un geste, à votre égard.
Je vous invite à demeurer fidèles au devoir de respect et de révérence à l’égard de ceux qui ont signé le miracle de notre libération nationale, qu’ils soient Chouhada ou Moudjahidine toujours en vie. De même que je vous exhorte à demeurer unis, à ne jamais vous diviser et à être à la hauteur de la responsabilité de préserver le message de nos vaillants Chouhada.
» Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. certains d’entre eux ont atteint leur fin, et d’autres attendent encore, et ils n’ont varié aucunement « (verset 23, El-Ahzab).
Gloire et éternité à nos Chouhada ».

L'Obs

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